Et si on osait tomber le masque ?

Moi, ce monde où tout le monde fait semblant m'épuise. J'ai une obsession : je veux voir les gens tels qu'ils sont. Et j'aimerais qu'on puisse tous.tes vivre dans un monde où il ne serait plus nécessaire de se cacher pour être en lien. Un monde dans lequel on pourrait tous.tes être la vraie version de soi sans avoir à se justifier. C'est pour ça que j'ai créé les Cercles de Fanette. Un espace où l'on peut poser les masques. Un instant. Un moment. Pendant quelques heures profiter d’un cocon dans lequel il est possible de venir comme on est. Avec ses ombres et sa lumière. Sans faire semblant.

Françoise Houba

5/6/20254 min read

On porte tous.tes des masques.

Toi. Moi. Nos proches. Nos collègues. Nos amis. Nos familles.

Des masques pour avoir l'air sûr.e de nous. Pour donner une bonne impression. Pour être aimé.e, validé.e, reconnu.e.

Pour être admis.e dans le groupe. Pour ne pas déranger. Pour être "comme il faut". Pour rentrer dans les codes.

Pour répondre aux injonctions de la société.

Des masques en veux-tu en voilà.

masques sociaux, pourquoi on joue un rôle, faire semblant, pouvoir personnel
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Ces masques sont sociaux. Ils nous permettent de nous adapter pour avoir l’impression de faire partie du groupe.

Ils nous permettent de vivre ensemble, de nous ajuster.

Au départ, ils sont là pour nous protéger. En tout cas, pour nous garantir l’appartenance au groupe, à la famille, à la société. Et donc, de subvenir à nos besoins pour survivre.

Mais à force de les porter trop longtemps, trop souvent, on en oublie parfois qu'on les a mis. On se confond avec eux. On les confond avec nous.

Pourquoi les porte-t-on ? Parce qu’un jour, quelque chose en nous a compris qu’être différent pouvait être dangereux. Ne pas se conformer aux attentes des autres, des adultes pouvait avoir des conséquences. On a intégré l’idée qu’il fallait correspondre pour appartenir. Alors on s’est adapté.e. On a souri quand on voulait pleurer. On a dit "oui" quand on pensait "non". On a modelé notre expression, notre voix, notre corps pour être plus facilement aimable, acceptable, tolérable. Pour éviter à tout prix d’être jugé.e, humilié.e, rabaissé.e. et ignoré.e

Nos masques nous protègent. Ils nous ont permis de survivre, de rester dans le lien, d'éviter l'exclusion. Ils ont été nécessaires. Ils sont nés de notre instinct de préservation.

Mais ces masques, aussi protecteurs soient-ils, deviennent des prisons quand ils nous empêchent d’être vus pour qui nous sommes vraiment.

Et pourtant... porter un masque, c'est aussi chercher à contrôler. Contrôler ce que l'autre pense de nous. Ce qu'il va dire. Ce qu'il va croire. Ce qu'il retiendra. Ce qu’il va raconter de nous.

On a peur. Peur de décevoir. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas être choisi.e. Peur de finir seul.e. Peur d’être trop. Ou pas assez.

Alors on joue des rôles qui ne nous nourrissent pas. On devient "celle qui gère", "celui qui brille", "celle qui s'efface pour ne pas faire de vagues", "celui qui sait tout sur tout".

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Celle qui « hurle en silence dans la cuisine »

Celle qui « a rangé sa colère dans un tiroir trop petit ».

Celle qui « écrit des lettres qu’elle n’envoie jamais ».

Celle qui « a besoin de se réinventer ».

Et on finit par s'éloigner de soi. On finit par oublier qui on est vraiment.

Moi, ce monde où tout le monde fait semblant m'épuise. J'ai une obsession : je veux voir les gens tels qu'ils sont. Je veux rencontrer l'être derrière le masque. Et j'aimerais qu'on puisse tous.tes vivre dans un monde où il ne serait plus nécessaire de se cacher pour être en lien.

C'est pour ça que j'ai créé les Cercles de Fanette. Un espace où l'on peut poser les masques. Un instant. Un moment. Pendant quelques heures profiter d’un cocon dans lequel il est possible de venir comme on est. Avec ses ombres et sa lumière. Sans faire semblant.

Je ne force jamais rien. Je propose. Et chacun.e dispose. Mais l'invitation est claire : si tu veux déposer tes rôles, tes masques, les injonctions… chez moi, tu peux.

Et si tu veux commencer doucement ce chemin, je t'invite à explorer quelques questions… Juste pour toi. Sans pression. Avec honnêteté.

  • Dans quelles situations, j’ai l’impression de porter un masque ?

  • Quel masque j’ai accepté de porter pour me sentir accepté.e par les autres ?

  • Quel besoin fondamental ce masque essaie-t-il de combler (appartenance, sécurité, reconnaissance…) ?

  • Qu’est-ce que je cache derrière mes sourires, mes silences ou ma performance ?

  • À quel moment de ma vie ai-je commencé à porter ce masque ? Pourquoi ?

  • Dans quel environnement, j’ai l’impression de porter le plus de masques ? (boulot, famille, hobbies…)

  • Comment je me sentirais si je ne portais plus de masque ?

Si ces questions résonnent, si tu as envie d'en parler, si tu veux savoir ce qui se passe dans un Cercle… je t’invite à visiter le site : 👉 lessagessesdefanette.com

Tu y trouveras les infos, les dates, et peut-être une première porte d’entrée vers la vraie version de toi.

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