Pourquoi je déteste les tests de personnalité
POUVOIR PERSONNEL
Françoise Houba
6/24/20253 min read


Tu sais, ceux qui te demandent de cocher des cases.
Ceux qui te promettent qu’en 10 minutes chrono, tu vas enfin savoir qui tu es vraiment.
Oui, je vais le dire franchement :
Je déteste les tests de personnalité.
Tu réponds à une série de questions (souvent très biaisées), et on te balance un profil tout prêt :
👉 “Tu es comme ci.”
👉 “Tu fonctionnes comme ça.”
👉“Voilà tes forces, tes failles, ton style de communication, ton job idéal, ton partenaire compatible…”
Parce que ça moule, ça réduit, ça simplifie ce qui est, en réalité, incroyablement riche, émouvant, profond. Et en perpétuel mouvement. (Comme l’Univers)
Et une fois qu’on est dans une case, c’est fou comme on s’y attache.
On commence à adapter notre comportement à cette “étiquette” qu’on nous a collée.
On s’identifie à un fragment de nous, comme si c’était le tout.
Mais voilà le vrai problème :


Ils ne nous révèlent pas. Ils nous fragmentent. Ils nous séparent.
Ils renforcent l’ego (la connaissance de soi avec un petit "s") mais nous éloignent du Soi profond, de l’âme, de cette part en nous qui est beaucoup plus vaste que toutes les grilles de lecture du monde.
La connaissance du Soi avec un grand S.
Pendant une formation que je suivais, on nous a proposé un de ces tests.
On devait déterminer si on était “dominant”, “hésitant”, “consciencieux” ou “jovial”.
Résultat : chacun s’est mis à défendre son profil comme une vérité gravée dans le marbre.
Je peux être dominante et hésitante.
Je peux ressentir de la joie et de la colère.
Je peux être extravertie un jour et introvertie le lendemain.
Et c’est ça, l’humanité :
un tissu de nuances, de paradoxes, de facettes qui coexistent.
Parce que oui, on est bien plus que des cases.
On est des êtres en mouvement.
En transformation constante.
Et c’est cette complexité-là qui est précieuse.
Retrouver sa complétude, c'est exactement ce que je propose dans les Cercles de Fanette. Je propose un cocon de sécurité où celles et ceux qui le désirent peuvent être vrai.e.s, arrêter de faire semblant et déposer leurs masques.
Rendez-vous sur le site y participer : www.lessagessesdefanette.com
Et là, toi, soulagée, tu t’accroches à ce résultat comme à une bouée.
Parce que ça donne une impression de clarté, de sécurité.
Parce que ça rassure de pouvoir dire : “Moi je suis INFJ” ou “Je suis une dominante joviale” ou « Je suis bleu-rouge. ».
Mais moi, ça m’étouffe.
Mais la vie, ce n’est pas un “OU”.
C’est un “ET”.
Ces profils de personnalité ne sont souvent que des masques sociaux.
Des rôles qu’on a appris à jouer pour être aimé.e, accepté.e, valorisé.e.
Des identités construites sur des blessures invisibles, des manques affectifs silencieux.
Alors oui, ça peut aider à mettre des mots, à se situer.
Mais si on s’arrête là…
On passe à côté de quelque chose de fondamental :
La possibilité de se reconnaître dans sa totalité.
Et si on allait plus loin ?
Je crois profondément que notre mission ici n’est pas de rentrer dans des cases.
Mais de s’en libérer.
De récupérer toutes les parties de nous — même celles qu’on ne montre jamais, même celles qu’on ne comprend pas encore. Même celles qui se trouvent dans l’ombre.
Je ne veux pas d’une connaissance de moi qui me rétrécit.
Je veux une connaissance de Soi qui m’élargit, qui m’aligne, qui me reconnecte à mon lumière intérieure.


Pourquoi je dis non à ces tests
Un exemple concret
Le masque derrière le test

